La diastase des grands droits


La diastase (diastasis) des muscles grands droits de l’abdomen est une séparation de la ligne médiane des abdominaux entre le sternum et le nombril qui peut survenir lors de la grossesse.  Normalement la partie gauche et droite des muscles des grands droits sont reliés entre eux par la ligne blanche, qui est en réalité un fascia musculaire. Lors de la grossesse, l’utérus grandissant provoque une tension d’étirement sur ce muscle et engendre sa séparation de quelques centimètres.


La diastase peut aussi toucher les nouveau-nés lorsque les grands droits ne sont pas encore suffisamment développés et matures. Cela peut même aller jusqu’à engendrer une petite hernie antérieure.

Souffrez-vous d’une diastase ?

Pour savoir si vous avez une diastase, couchez-vous d’abord sur le dos avec les genoux pliés.  Positionnez deux doigts au-dessus du nombril et redressez le haut du corps en soulevant votre tête et vos épaules du sol (curl ups) de manière à faire contracter les muscles grands droits de l’abdomen. Si deux de vos doigts peuvent s’enfoncer, vous ressentirez distinctement un espace se créer.  Si tel est le cas vous être une de ces nombreuses femmes qui souffrez d’une diastase des grands droits.  

Il est donc temps d’agir et de faire quelques exercices pour retrouver sa taille certes mais surtout son gainage abdominal et lombaire. Vous pouvez commencer à effectuer quelques exercices même enceinte, mais surtout être informer de certaine précaution pour empêcher l’aggravation. Le kinesiotaping peut également être d’un bon secours pour apaiser cette tenaille. Dans la majorité des cas, la diastase peut être diminuée voir complètement  corrigée par de simples exercices bien orientés et enseignés. Dans d’autres cas, beaucoup plus rare et plus extrême une chirurgie peut être proposée.

Recommandations :

  •  Ne jamais forcer en gonflant le ventre, tirez le ventre pour l’aplatir plutôt que de pousser pour le laisser ressortir.
  • Toujours retenir vos abdominaux lorsque vous travaillez penché vers l’avant. Ne laissez jamais tomber bébé ni le poids des organes dans une paroi abdominale relâchée.
  • Favorisez la position couchée durant les 72 heures suivant l’accouchement, pour aider à cicatriser le périnée.
  • Attendre 6 semaines après l’accouchement avant de reprendre de grandes activités physiques telle la course à pied.
  • Suivre un programme de rééducation périnéale prescrit par votre chiropraticien après l’accouchement, puisque le périnée est une composante importante de la stabilité abdominale (CORE).
  • Suivre un programme bien orienté et bien enseigné par votre chiropraticien pour le renforcement de la paroi abdominale.


L'arthrose, la rouille dans les os


Que l’on se le dise une fois pour toute l’arthrose n’est pas une maladie. C’est un processus de vieillissement naturel, de dégénérescence  que tout le monde subira au même titre que les rides sur la peau. Comme à l’image de notre enveloppe corporelle certains vieillissent de façon plus vite que d’autres. Plusieurs causes sont encore ignorées ou mal expliquées, une partie de notre génétique peut y contribuer, mais l’un des facteurs les plus déterminants serait lié à nos habitudes de vie.

Avez-vous pris le temps de soigner vos petits bobos au fil des années ou les avez-vous collectionnés?  Avez-vous considéré les signaux d’alarme et de fatigue que votre corps vous a envoyés où les avez-vous ignorés ?

Grouille avant que ça rouille !
Le meilleur moyen qui existe de nos jours pour ralentir l’apparition de l’arthrose ou d’éviter qu’elle ne s’aggrave est de rester actif, c’est-à-dire de bouger et de conserver une bonne masse musculaire. Le corps humain possède la capacité unique et immatérielle de se régénérer et de s’adapter tant que les charges ou les stress physiques ne dépasse pas ce qu’il peut supporter.  Vous tenez maintenant la clé de tous les maux du corps humain. Une articulation, un tissu ou un organe qui est surchargé sans possibilité de s’adapter ou de se régénérer tombe blessé ou malade, d’où l’importance de connaitre ses limites et de s’accorder des temps de repos.
Comment ça arrive ?
L’arthrose apparait dans les points de friction des os, soit dans les articulations. Toutes les articulations du corps peuvent donc être atteintes : doigts, genoux, hanches et bien sur la colonne vertébrale. Dans la colonne vertébrale l’arthrose va se développer dans les articulations entre chaque vertèbre. Certaines zones de la colonne sont connues pour s’user plus facilement que d’autres. C’est le cas des régions où il y a des changements de courbure et où les forces de compressions et de cisaillements sont à leur plus haut (base de la nuque, bas du dos).

L’arthrose apparait toujours sur une longue échéance de temps puisqu’elle est le résultat d’un dysfonctionnement. Elle peut donc être initialement provoquée par de mauvaises habitudes répétées ou par un traumatisme, mais chose certaine elle n’apparait pas en une seule journée. La phase initiale d’un dysfonctionnement articulaire est souvent l’immobilisation de celui-ci. La rigidité ou l’ankylose de mouvement de cette articulation provoque l’amincissement du cartilage et son érosion. Pour améliorer ce nouvel état d’instabilité articulaire, le corps va produire des expansions osseuses. Il va élargir ses points d’appui et provoquer des ostéophytes, communément appelé dans le jargon médical « des becs de perroquet ». Engendrant à leur tour une augmentation de la rigidité du segment. Ces expansions osseuses peuvent entraver le passage d’un nerf de la colonne vertébrale et l’irriter ou provoquer des usures prématurées des coussinets articulaires tels, les ménisques ou les disques, ce qui peut expliquer votre douleur.
Vous souffrez d’arthrose !
Si votre professionnel de la santé vous affirme que vous souffrez d’arthrose et c’est ce qui explique vos maux, il n’a malheureusement pas répondu à toute la question. En fait, à elle seule l’arthrose n’est pas douloureuse, plusieurs patients en ont et ne sont pas au courant, simplement parce qu’ils n’éprouvent aucune douleur. L’arthrose n’est pas douloureuse, c’est la perte de fonction (dysfonction) qu’elle amène qui l’est, engendrant inflammations, irritations, spasmes musculaires et beaucoup de compensations. C’est donc ces conséquences secondaires qu’il faut traiter pour être soulagé.

La prochaine fois que vous vous faîtes dire que votre mal est causé par l’arthrose, interroger votre professionnel puisqu’il y a toujours une raison secondaire qui explique d’avantage votre douleur (nerf, disque, spasme musculaire etc.). L’arthrose ne devrait pas être un diagnostic … Plus vous comprendrez votre douleur et l’impact de l’arthrose sur les structures adjacentes plus vous pourrez contrôler votre rémission et prévenir son aggravation. Il existe une série d’intervention pour améliorer votre sort. Suite à cette trouvaille, il y a tant à faire... (alimentation, supplément, exercice, médication, thérapie manuelle articulaire, travail musculaire etc.)

La chiropratique et l’arthrose
Le chiropraticien est habileté à dépister, corriger et prévenir les dysfonctions articulaires, tant bien de la colonne vertébrale que de toutes les articulations du corps humain. Ils sont littéralement les docteurs du squelette. Cette expertise est unique à la chiropratique puisqu’ils sont les seuls à posséder un diplôme universitaire de 5 ans dans le domaine. Le chiropraticien pourra également vous orienter sur les exercices et activités à faire. Soyez proactif face à votre santé, ne tardez pas avant de consulter.

La bonne conduite pour une voiture ergonomique




Lors de l’achat d’un nouveau véhicule, les critères de sélection incluent souvent le « look », la performance, la sécurité et la consommation de carburant. Cependant, vous êtes-vous déjà arrêtés à savoir si d’un point de vue ergonomique votre voiture vous convenait ? Comme un poste de travail, notre poste de contrôle derrière le volant devrait nous convenir en plus d’être bien ajusté pour améliorer notre sécurité et éviter l’apparition de douleurs associées.

La voiture est un environnement à risque pour développer des douleurs musculo-squelettiques
·  Contrainte d’espace créée par l’habitacle.
·  Points de pression occasionnés par la conception (siège, volant, commandes).
·  Posture du conducteur.
·  Forces de vibration en provenance de la route.
·  Utilisation en terme de nombre d’heures (camionneur, ambulancier, policier, etc.).

Avez-vous constamment besoin d’allonger la jambe ou le pied pour rejoindre les pédales d’accélération et de frein ? Est-ce que votre dos est bien appuyé contre le siège ? Avez-vous besoin de vous déplacer chaque fois que vous regardez dans vos rétroviseurs ? Ressentez-vous des points de tension dans les fessiers, le dos ou la nuque chaque fois que vous faites de longues distances ?
Si vous vous sentez concernés par certains de ces points, vous devriez commencer à repenser votre positionnement derrière les commandes.

L’ergonomie des voitures est une dimension qui est étudiée durant les étapes de la conception d’un véhicule. Cependant, les critères ergonomiques de base diffèrent d’une population à l’autre. Par exemple, les standards ne seront pas les mêmes pour la population nord-américaine, européenne ou asiatique. C’est pour cette raison qu’en dépit de votre gabarit certains modèles vous conviendront mieux.

Si vous réalisez à la suite de cette lecture que votre voiture ne vous convient pas du tout, sachez qu’il peut exister des moyens peu couteux qui peuvent améliorer la situation sans avoir à la changer. Par exemple, l’ajout d’un dosseret ou d’une assise peut nettement améliorer votre confort. Dans les cas où l’utilisateur passe plusieurs heures de sa journée derrière le volant, certains optent même pour le remplacement du siège au complet.

Utilisez votre rétroviseur central comme votre repère pour une bonne posture. Celui-ci devrait être positionné lorsque vous êtes assis bien droit et devrait être légèrement incliné vers le haut de manière à ce que si vous vous affaissez dans le siège vous perdez la vision dans celui-ci. Nous proposons souvent à nos patients de faire leurs exercices de cou et de haut du dos dans leur voiture. En effet, que ce soit durant l’attente à un feu de signalisation ou pris dans le trafic, il n’y a rien de mieux pour rentabiliser notre temps.
  
Trucs Pratico-Chiropratiques

Ø  Choix du véhicule
o   Le véhicule est-il adapté à votre grandeur et votre poids (vérifiez l’espacement autour de vous, plancher/plafond, pensez au nid de poule).
o   Lorsque vous entrez et sortez du véhicule devez-vous pencher la tête, vous extirper en agrippant les contours de la portière ou contourner le volant pour ne pas vous cogner les genoux.
o   La conception de l’habitacle est-il ajustable et conviviale (siège, volant, commandes, hauteur de la ceinture de sécurité).
o   Le choix de matériaux du recouvrement du siège devrait pouvoir respirer, et vous empêcher de glisser.

Ø  Posture dans l’habitacle
o   Atteindre les pédales, le volant et les commandes sans étirer vos bras ou vos jambes.
o   Avoir 3 à 6 cm entre la fin du siège et l’arrière de vos genoux.
o   Avoir le dos bien appuyé sur toute la longueur et ce jusqu’aux épaules.
o   Avoir votre appui-tête à la hauteur supérieure de vos oreilles.
o   Avoir moins de 10 cm entre l’arrière de votre tête et votre appui-tête.
o   Être assis suffisamment haut pour bien voir les fenêtres et les miroirs.
o   Avoir votre regard plus haut de 7 cm que le volant.
o   Avoir un espace d’environ 25-30 cm entre le volant et votre thorax .
o   Avoir les coudes légèrement fléchis lorsque vous tenez  le volant.
o   Avoir le volant suffisamment haut pour laisser un dégagement pour les cuisses lors de l’entrée et la sortie du véhicule.
o   Positionner la ceinture de sécurité pour qu’elle passe sur la clavicule.

Ø  L’auto en pièces détachées et les douleurs associées
o   Points de pression sous les cuisses et derrière les genoux = siège trop incliné vers l’arrière / assise trop haute.
o   Douleur lombaire, aux fessiers ou irritation du nerf sciatique = siège trop loin des pédales ou trop bas .
o   Douleurs cervicale et dorsale = siège trop bas par rapport au rétroviseur ou trop loin du volant / avoir les cheveux attachés pour les filles emmène une flexion cervicale prononcée / si l’appui- tête est mal ajusté / si le dossier est trop redressé (près de 90 degrés).
o   Douleur aux épaules = le coude appuyé sur le rebord de la fenêtre, garder les épaules trop hautes dans la posture de conduite, avoir le siège trop loin du volant emmène une antériorité des épaules.
o   Douleur au talon : toujours le même point d’appui sur le talon.

En terminant, nous vous incitons à demander l’avis de votre chiropraticien pour plus de détails. En espérant que vous mettrez en application ces divers conseils pour améliorer votre posture au quotidien. Ce sont de petits gestes simples qui font toute la différence.

Établir ses objectifs


Avant de consulter un professionnel de la santé, il est important que comme patient vous établissiez vos attentes sous forme d’objectifs.
Dans le monde du sport comme dans la vie de tous les jours, pour atteindre le succès d’une guérison ou d’un plan de réadaptation, il faut préalablement avoir établi un plan de match basé sur les objectifs à atteindre. Par exemple, est-ce que les attentes visées par la consultation sont la disparition de la douleur ou la récupération complète de la fonction associée à la blessure. Est-ce le but est de surpasser l’état pré-blessure dans un but de performance physique (athlète), de bien-être ou de prévention.  Lors d’une consultation clinique il est donc  primordial que vous énumériez la liste de vos attentes face à votre démarche et d’en faire part à votre professionnel de la santé.  
La mise en place de vos attentes se transformera en objectifs à court, moyen et long terme et vous aidera à conserver votre motivation face au programme de soins et ainsi de voir la pertinence de mettre en action les recommandations (programme d’exercice, habitudes posturales et de sommeil etc.).  La mise en place de ces objectifs améliorera votre engagement face à votre blessure, vous aurez le sentiment d’être davantage impliqué et proactif face à votre condition. Tout ceci ne pourra qu’être favorable au processus de réadaptation et à la vitesse de rémission.
Un bon professionnel de la santé, vous exposera de façon réaliste et honnête les délais de temps de la réadaptation ainsi que les étapes à franchir pour y parvenir. Il est important de vous renseigner sur la nature précise de votre condition et de s’en tenir au fait réel pour ne pas vous faire de fausse illusion. Vous sentirez alors que vous avez un meilleur contrôle du dénouement de votre blessure et une attitude plus positive face à votre problème de santé.
Avec l’aide de votre professionnel de la santé, les objectifs devront avoir un échéancier prédictible, c’est ce que nous appelons dans notre jargon un pronostic. Une condition peut avoir un seul pronostic global ou plusieurs selon les qualités visées. Le fait de fragmenter les pronostics amène à célébrer les petites victoires au quotidien dans un long processus de réadaptation.
Pour établir vos objectifs, ceux-ci devront être mesurables (ex. force, amplitude de mouvement),  ils devront avoir une difficulté de réalisation modérée selon les délais escomptés (court ou long terme), ils devront contenir des dimensions évolutives (fragmentées) et de performances finales, et finalement ils devront être positifs et spécifiques à vous.
Il n’est jamais trop tard pour définir et établir vos objectifs. Soyez impliqué dans votre processus de guérison. Vous n’en serez que plus satisfait. Discutez-en avec votre chiropraticien !

Un sac à dos léger et ajusté : un dos en santé !

Saviez-vous qu'un enfant sur trois a déjà éprouvé des maux de dos avant l'âge de neuf ans, et que la moitié des adolescents âgés entre treize et seize ans disent ressentir de la douleur au dos au moins une fois par mois1?
Remplir le sac à dos adéquatement
La principale règle à retenir consiste à ce que le poids du sac à dos ne dépasse jamais 10% du poids de l'enfant. Il est également essentiel de répartir uniformément le matériel qui s'y loge. Les objets les plus lourds devraient se trouver près du corps, et ceux de forme irrégulière disposés vers l'extérieur, loin du dos.
L'enfiler et le porter
Afin d'aider votre enfant à enfiler son sac à dos en toute sécurité, disposez le sac à la hauteur de ses hanches, sur une surface plate. Conseillez-lui d'enfiler une bretelle à la fois et d'utiliser la force de ses jambes et non celle de son dos au moment de soulever le sac. Enfiler les deux bretelles est primordial. Un sac lourd transporté sur une épaule force les muscles et la colonne vertébrale à compenser pour le poids réparti inégalement. Comme les os des jeunes ne sont pas totalement formés, une grande pression exercée sur le dos risque d'entraîner une mauvaise posture, voire une scoliose, à long terme. La ceinture de taille n'est pas qu'une parure et doit être portée. Elle permet d'augmenter la stabilité du sac sur le dos de votre enfant.
La mode
Plusieurs jeunes adolescentes utilisent un sac à main à titre de sac d'école et ce uniquement pour une question de mode. Pourquoi alors ne pas se tourner vers des sacs sports attrayants de marque qui sont généralement mieux conçus au niveau des courrois de transport.
1 Santé Québec, 2000.

The Perfect Runner







 




Voici un documentaire qui fut diffusé le 22 avril dernier sur les ondes de CBC. Ce reportage est très intéressant et discute de la course à pied pour les vrais mordus !

Pour visionner le vidéo sur la chaine de CBC, rendez-vous sur :
http://www.cbc.ca/video/#/Shows/1221254309/ID=2210700947

On peut aussi acheter le DVD du video en se rendant au  :

La Chiropratique du Sport

La Chiropratique chez les sportifs. Plus vite, plus haut, plus fort...mieux ajusté. Retrouvez l'article publié dans le cahier spécial du Journal de Montréal du 13 novembre 2011.

Pour lire l'article rendez-vous sur :

http://ccssq.ca/